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Culture et Economie sociale en Corée du Sud
Sungai Lee  1, 2@  
1 : LEE
2 : DEFALVARD
Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Université Paris-Est Marne-la-Vallée

En Corée du Sud comme en France, les dynamiques de l'économie sociale et solidaire (ESS) n'ont guère croisé la culture comme secteur d'activités et vice-versa. En retenant l'appellation économie sociale qui tend aujourd'hui à s'imposer en Corée du Sud (Bidet, Heum, 2016), sa dynamique historique est marquée par les deux grandes périodes qu'elle a connues, celle de l'ère de la dictature (1955-1987) puis celle de sa démocratisation. A la première correspond ce qu'on appelle « l'économie sociale traditionnelle » et à la seconde « la nouvelle économie sociale ».

 

Dans une première partie, nous abordons la culture de l'économie sociale dans son évolution historique. Lors de sa dépendance à l'Etat sous l'ère de la dictature, l'économie sociale traditionnelle est dans un « encastrement culturel dans le confucianisme » (Bidet, 2009). Avec la démocratisation de la Corée du Sud, la nouvelle économie sociale s'est trouvée davantage liée à la société civile mobilisée pour répondre à des problèmes sociaux, notamment celui du chômage. Cette nouvelle économie sociale a récemment connu une évolution culturelle qui la relie davantage aux territoires. Ce tournant territorial a produit une rencontre de la nouvelle économie sociale avec la culture comme secteurs d'activité.

 

Dans une deuxième partie, nous explorons ce tournant en considérant le district de Gangwon-do au nord du pays et, plus particulièrement, la ville de Chuncheon qui s'est récemment dotée d'un Centre en économie sociale. Dans son programme de soutien à la création d'entreprises sociales, près de la moitié d'entre elles développent des activités dans le secteur de la culture. A travers quatre exemples, nous découvrirons le rôle majeur de ce secteur dans cette nouvelle économie sociale des territoires.

 



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